La belle Aïsha, princesse berbère rescapée d’un rezzou par l’expédition, refuse les avances de l’adjudant Chapuis. Les autochenilles pètent héroïquement des bielles de poulie, pendant que l’adjudant se graisse les bacchantes en couvant du regard la tente d’Aïsha. La belle doute que la situation de l’adjudant auvergnat soit vraiment digne d’elle. Le reste de l’expédition, pour la convaincre, prétend suivre les ordres de Chapuis comme un seul homme. Ce qui n’est pas du goût de l’ingénieur Haardt, directeur général des usines citroën, homme ombrageux et inutile, et dont on voit bien qu’il a été rajouté après coup sur les photos. Le vent se lève et déplace des dunes, lorsque survient une attaque de chameaux en rut, attirés par les autochenilles qu’ils prennent pour des chamelles également rutilantes, à cause des odeurs de graisse. Chapuis tente de protéger Aïsha, qui ne risque rien, mais c’est Audouin-Dubreuil, fier Saint-Cyrien et vrai chef de l’expédition, qui juché sur l’une des voitures graissées à la graisse de chamelle, fait fuir les animaux ithyphalliques, en leur récitant Le Lac de Lamartine… Pourquoi l’Atlantide ? Chers lecteurs, la suite au prochain épisode.
Vers Chapuis Tèr
Pour accéder à la page d’accueil, bliquez sur le titre du blog, La Bibliothèque des Sables