Sous mes paupières, un pays d’ombres parlantes. Elles ont la qualité des charmes, mais l’insistance des êtres. Certaines pulsent d’étranges lumières caduques, ténues, d’autres se distinguent à peine du massif de la nuit. Parfois narquoises, parfois péremptoires, le plus souvent indifférentes, elles paraissent poursuivre entre elles des fragments de débats morts-nés. Quelle intelligence leur prêter ?
Lien vers toutes les jaculations nocturnes et diurnes, cliquer ici
Lien vers la page d’accueil : cliquer sur le titre du blog, La Bibliothèque des Sables