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Maryline Baumard dans Le Monde : toujours du côté du manche

Poisson enveloppé dans un article de Maryline Baumard

Poisson enveloppé dans un article du « service éducation » du journal Le Monde

Il y a un « service éducation », au journal le Monde. N’en attendons, Chers Lecteurs de La Bibliothèque des Sables (et éventuellement du Monde), aucune lumière, aucune analyse sur l’éducation, ses fonctionnements, ses enjeux.
Ce service est piloté par une Madame Marilyne Baumard. Je dis « piloté » parce que, au vu et au lu de son activité, son unique fonction, qui mobilise manifestement toutes ses capacités d’analyse (ce pourquoi vous ne pouvez en attendre, chers lecteurs, aucune lumière sur l’éducation) est de repérer quel est le côté du manche, et de s’y diriger bravement, sans se laisser détourner de sa mission par les accusations de démagogie à elle adressées par de petits esprits étriqués.
Thuriféraire naguère de Nicolas Sarkozy et de sa « vision » pour l’éducation (vision qui consista, on le rappelle,  à supprimer des postes d’enseignants par dizaines de milliers, fermer des classes, voir s’effondrer le niveau des élèves tel que mesuré dans les enquêtes internationales, et augmenter l’illétrisme — sur tout cela n’attendez aucun mea culpa de Maryline Baumard, aucune réflexion ni regard en arrière, elle a autre chose à faire), elle s’était un peu tue depuis quelques mois, alors que le manche branlait, et qu’elle pouvait s’inquiéter de savoir de quelle côté se ferait la cognée.
Mais cette prophétesse du sarkozysme a vite retrouvé ses repères — c’est après tout pour trouver ce cap que Le Monde la paye — et se retrouve dans son élément : une grève des profs !
Ah ! Là vous pouvez l’entendre à nouveau ! L’entendre sur les raisons de la grève ? Des interviews des principaux intéressés ? Un retour en arrière sur les causes, les raisons ? Que non ! On n’est pas dans un journal d’investigation ou de réflexion, on est au Monde bordel, pas au Guardian ou au New York Times ! Au lieu d’enquêter et de réflechir, il est bien plus facile de  torcher un éditorial pour taper sur ces profs grévistes, fainéants, « étriqués », « corporatistes », puis de trouver un titre poujadiste et le mettre en première page.
Toutes ces insultes, pour qualifier des profs qui… que… quoi…? On n’en sait rien, on n’apprendra rien, au sujet de cette bande de fainéants étriqués et corporatistes. Il semblerait que ce soit en rapport avec le retour à la semaine de 4 jours 1/2 dans le primaire. Mais ce n’est pas l’affaire de Maryline Baumard de s’adresser à nos neurones. D’ailleurs, elle se scandalise maintenant que les profs refusent de revenir à 4 jours 1/2, mais l’avait-on entendue, à l’époque, se scandaliser que Sarkozy et Darcos la réduisissent, cette semaine de classe, à 4 jours ? Eh non, rien du tout ! ça ne la choquait pas, à l’époque, ce n’était pas si important !
Bravo Maryline, toujours du côté du manche ! Chapeau l’artiste ! Maryline Baumard, grande dame de la girouette ! C’est là son talent, son avantage comparatif !
Ah ce n’est pas d’elle que l’on apprendra que les profs français sont les moins bien payés de l’OCDE, qu’on ne peut plus vivre correctement à Paris en exerçant cette profession, ce qui peut-être jetterait quelque lumière sur cette grève ! Pas d’elle qu’on saura que les classes françaises sont parmi les plus chargées d’Europe ! Que les profs sont confrontés à des demandes toujours plus variées de leur hiérarchie, à une évaluationnite aigüe, à un sentiment dramatique de faire face à des situations impossibles !  (Ni qu’on entendra parler des enquêtes internationales montrant que le salaire des enseignants est le facteur le plus important pour la réussite des élèves !)
L’article a semble-t-il fait l’objet de nombreuses critiques, que prend en charge un médiateur, un certain Pascal Galinier, ancien ingénieur automobile. Las… il est vite clair que l’intéressé entend par ce terme, non pas quelqu’un qui se place au juste milieu, mais un chargé de la promotion des media : un médiator, quoi ! Si l’article prétend en effet d’abord donner voix aux lecteurs outragés ou critiques, on en arrive vite en effet au soutien sans faille, et à l’assentiment affiché, c’est le TRIOMPHE DU CORPORATISME JOURNALISTIQUE.
Je finirais en parlant comme Maryline Baumard : Les performances médiocres de la presse française, attestées par toutes les comparaisons internationales, devraient plutôt inciter tous ses acteurs à se mobiliser, avant tout, dans l’intérêt de l’information.

(Tiens, je ne signe pas moi non plus. Comme ça on saura que l’intégralité de la rédaction de La Bibliothèque des Sables, c’est à dire moi, partage mon point de vue.)

ps : comment allons-nous faire ? Depuis quelques années Le Monde pouvait servir à envelopper le poisson, mais le papier est de plus en plus léger et il sent de plus en plus mauvais…


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L’identité nationale des illettrés

Le "Grand Humaniste" Xavier Darcos (dixit Colombani) et son ami DRH de L'Oréal se congratulent pour le plus grand plan social de l'histoire de France : 50 000 postes d'enseignants supprimés !

Le « Grand Humaniste » Xavier Darcos (dixit Jean-Marie Colombani) et son ami ancien DRH chez L’Oréal se congratulent pour le plus grand plan social de l’histoire de France : 50 000 postes d’enseignants supprimés !

Je lis dans un article du Monde que les petits Français (10 ans) se classent 29e sur 45 pays étudiés, dans une enquête internationale sur les capacités en lecture ; par surcroit :

« la France se classe parmi les – seuls – quatre pays dont les performances ont diminué en dix ans »

Et qui est-ce qui était au pouvoir depuis dix ans ? Qui est-ce qui gérait l’éducation nationale ? BRAVO LA DROITE ! On déblatère sur l’identité nationale, et pendant ce temps on fait des économies sur l’enseignement de la lecture (et de l’écriture, et des maths, quand on ne supprime pas carrément des années d’histoire). Voilà un beau résultat ! Nul doute que l’identité nationale en sort renforcée !

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Embedded : les métaphores qui tuent d’Aurélie Colas, chro-niqueuse de l’école au Monde

Étrange perversité que de dire une chose, en utilisant des métaphores qui en signifient une autre ! Il s’agit du nouvel article d’Aurélie Colas au sujet des coupes budgétaires et humaines opérées par le gouvernement au détriment de l’école, donc des enfants, et au préjudice de l’avenir du pays. La lèche à l’égard des décisions gouvernementales ne sautent pas aux yeux autant que lors des précédents opus de cette grrrrrande journaliste et de ses collègues. L’article, si on le réduit à son squelette informatif, serait presque neutre : les recteurs sont contraints d’économiser des postes et hésitent entre supprimer des remplaçants et mettre plus d’élèves par classe ou les deux, les syndicats ne sont pas d’accord. Mais quelles métaphores la Colas utilise-t-elle pour dramatiser son papier ? En l’occurence, avec 60000 profs en moins en 5 ans, deux tiers de petits enfants de 3 ans scolarisés en moins, quasi disparition des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED), ce qui serait adapté ce serait parler de massacre, d’équarrissage, de gigantesque plan social, de destruction de l’éducation… Non ! Pas pour Madame Colas ! Il s’agit, je cite, de « gisement d’économies » ! Un « gisement », c’est là où l’on trouve de l’or, du charbon, des métaux précieux… C’est disponible et on n’a qu’à le ramasser, comme toutes ces économies à faire dans l’éducation, quoi ! Quant aux remplaçants qui disparaissent pour être affectés sur postes fixes, eh bien on puise dans « un vivier » : comme les poissons et les homards chez le poissonnier, ils sont là disponibles pour qu’on les prélève, autant dire qu’ils ne servaient à rien. On va aussi « rationaliser l’offre de formation »…

Comme si les métaphores étaient neutres ! Aurélie Colas est-elle si ignorante de ce que c’est que le langage, qu’elle pense qu’on utilise des métaphores pour faire joli  ? Elle nous avait déjà fait le coup en parlant de « la manne » que représentent les heures supplémentaires pour les profs, lors d’une précédente oeuvre de propagande. Même les neurosciences et la psychologie expérimentale ont confirmé que les métaphores utilisées pour décrire une situation, un fait ou un objet, vont modifier le point de vue et les actions de l’interlocuteur. En vérité ce qui est évident dans ce dernier article c’est que, sous couvert de description objective des faits, ce sont les éléments de langage ministériels qu’Aurélie Colas incruste dans son papier. Cela s’appelle une manipulation.

(« embedded » : se dit d’un journaliste qui couvre des opérations en étant amené sur le terrain par l’un des belligérants.)

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UNE PRESSE À LA LÈCHE : LES CAS D’ÉCOLE D’AURÉLIE COLLAS DANS LE MONDE, ET CAROLINE BRIZARD DANS LE NOUVEL OBSERVATEUR

Mise-à-jour du 15 décembre 2011 : Aurélie « la voix de son maître » Collas a encore frappé, dans un nouvel article percutant et rudement documenté, empreint des méthodes de la recherche journalistique et sociologique les plus exigeantes. Alors que les profs « grognent » (ça veut dire « résister », en langage journalistique) contre la belle réforme de l’éducation, qui va enfin transformer nos écoles en belles unités entrepreneuriales bien managées  (ça veut dire « caporalisées », en langage UMP), Aurélie Collas, elle, a enquêté dans un quartier populaire représentatif — ça s’appelle Aix-en-Provence. Là elle a trouvé un lycée où un proviseur, déjà, a mis en place des entretiens individuels et collectifs « de progrès » ! Eh oui ! et tout se passe bien ! tout le monde est heureux ! et surtout le proviseur, qui pose en costume de Fillon qu’aucun de ses profs ne pourraient se payer avec leur salaire (regardez, je vous assure, le type est vraiment déguisé en François Fillon), devant les belles arcades néo-gothique de son établissement populaire ! (Il est par ailleurs l’auteur d’un ouvrage sous-titré poétiquement « Management et Éducation » — voilà, vous avez compris…) Alors, qu’est-ce qu’ils ont à grogner ces profs, ces syndicats, encore ? On a déjà les entretiens avec le proviseur à Aix (un proviseur tout ce qu’il y a de plus représentatif, choisi au hasard, patron d’un banal lycée classé monument historique  et auteur de  « Management et Éducation ») et on est contents ! Ah mais, peut-il prendre des décisions sur la carrière des profs après s’être entretenu avec eux, le patron ? Ah ben non ? Eh bé alors, leurs entretiens à Aix, ça s’appelle juste « une réunion », non ? Quel est le rapport ? Ya pas de rapport  avec la réforme du gouvernement ? Eh bé qu’est-ce que ça fout là alors, dans Le Monde, si ce n’est pour justifier la réforme (ça veut dire « néo-libéralisation » en langage UMP) de l’éducation, par n’importe quel moyen vaseux ?

Article du 17/11/2011 :

« Cas d’école », j’ai choisi l’expression car les deux journalistes que j’ai citées ont choisi pour leur fond de commerce, justement, l’école, malgré leur évident manque d’empathie pour ceux qui la font. (Eh oui, pas de poésie ou de littérature aujourd’hui, chers lecteurs et abonnés, et j’espère que vous me pardonnerez : politique, media vendus, éducation, au menu de ma cervelle. Vous êtes avertis et libres de ne pas lire plus loin, de vous rendre sur mes « jaculations nocturnes et diurnes » par exemple. Mais, dès lors que les routes de la cité se couvrent de la lèpre infaillible de monstres : UN COLT, promesse de soleil levant !  Fini avec les pastiches de Char, j’en viens à mon Affaire Collas.)

Il s’agit d’un article d’une certaine Aurélie Collas, préposée aux chroniques sur l’éducation pour Le Monde, qui a mis pour moi le feu aux poudres : devant les récents projets gouvernementaux de soumettre définitivement les profs à l’ordre libéral, en faisant dépendre leur carrière et leurs revenus des appréciations de leurs petits chefs directs (au lieu d’inspecteurs dûment compétents dans leur matière), cette grrrrande journaliste nous apprend que : « [l’ancien] système mécontentait tout le monde »… Mais qui est tout le monde ? Pas moi ! Toi, hypocrite lecteur, mon semblable mon frère ? En 15 ans d’enseignement je n’ai en ce qui me concerne jamais entendu personne se plaindre du système d’inspections sur son principe.

L’explication de qui est « tout le monde » vient dans la suite de la phrase : « Il n’est pas fiable, il est obsolète et injuste, car il ne repose que sur une inspection en classe qui a lieu à intervalles très irréguliers – au mieux tous les trois ans, parfois huit », soutient Marcel Pochard, Conseiller d’Etat. » Donc, « tout le monde », c’est Pochard, chargé en 2008 par Sarkozy d’établir un rapport ultralibéral sur les évolutions de l’école (Michel Rocard avait démissionné de la commission pour se démarquer de ses conclusions) ! Voilà de quelle bouche, chargée de l’haleine lourde de l’UMP, Madame Collas tient ses informations, et ses opinions : ça c’est de l’enquête de terrain !

Et puis comme d’habitude, on tire argument de ce qui ne va pas dans la fonction publique, pour tout casser au lieu d’y remédier.

Madame Collas, bien qu’elle ait su tout ce qu’il lui fallait savoir de la bouche d du Conseiller d’État Pochard, daigne quand même interviewer le co-secrétaire général du Snes, syndicat qui représente, selon le dernier vote de la profession, une grande majorité des profs, et elle signale le désaccord et le scandale de ce syndicat devant la réforme prévue… Mais pour dire tout de suite que « d’autres syndicats », eux, ne seraient pas trop contre la réforme… Lesquels ? On ne saura pas quels « autres syndicats », ni combien d’adhérents, combien de votants, ils représentent ! Qu’importe, l’important du message est ailleurs : il s’agit d’affaiblir la parole syndicale en le présentant comme divisée, quitte à vaguement se référer à « un syndicat », peut-être ultra minoritaire, si jamais il existe.

Il est évident que cette réforme n’a comme seul but que de soumettre les avancements de carrière, et donc les rémunérations et futures retraites des profs, à leur docilité, et leur visibilité dans tout ce qui est péri-éducatif : comment le chef d’établissement peut-il sinon évaluer des profs de maths, de français, de techno, d’économie, etc…? Il les jugera sur tout autre chose que leur enseignement. Bref c’est achever de transformer l’école en colonie de vacances, dans le contexte aussi d’économies globales sur les salaires (avancements réservés aux copains du chef). Accessoirement (ou prioritairement), avec Marine Le Pen très haut dans les sondages, on fait de l’oeil à l’électeur du Front National en lui montrant qu’on va enfin caporaliser ces profs qui enseignent des conneries à ses enfants en philo ou en SES, voire se foutent en grève contre les nécessaires réductions de poste.

Mais le meilleur vient à la fin de l’article d’Aurélie Collas, dans un encart ou elle  rappelle quand même que les profs français sont parmi les moins bien payés des pays industrialisés… sauf pour, tenez vous bien, sauf pour « la manne des heures supplémentaires qu’ils se partagent » ! Oui, la manne, vous avez bien  lu : ce que nous distribue Dieu-le père-en abondance, et qu’on attend bouche ouverte sans rien faire ! Ces heures sup qu’on impose en partie aux profs, qui sont moins bien payées que les heures régulières, alourdissent les semaines en les empêchant de faire bien leur travail, ces heures distribuées pour limiter les recrutements de jeunes profs en se contentant de remplir les classes, c’est une manne ! Le choix des mots n’est pas anodin, ni leur connotation : rémunération indue, profs qui ne foutent pas grand chose, générosité biblique du ministère…

Aurélie Collas ce serait un peu « la voix de son maître » (« Plus de candidats aux concours enseignants : victoire de Chatel » claironne-t’elle à une autre occasion sur le blog éducation du Monde), c’est-à-dire de la voix néo-libérale dominante. À moins qu’elle ne soit juste servile à l’égard des pouvoirs en place.

Plus indécent fut dans le Nouvel Observateur (27/10/11) l’article de Caroline Brizard, chargée de l’éducation pour ce torchon néo-réac-bobo-chic. Il s’agissait d’une prof, Lise Bonnafous, qui s’est immolée par le feu dans son lycée de Béziers. Drame terrible, à l’occasion duquel Caroline Brizard atteint à l’ignoble, car elle semble avoir trouvé les coupables : non pas les difficultés avec les élèves, non pas les classes surchargées, non pas la petite paye ni les difficultés du quotidien. Le responsable de la mort de cette enseignante, tenez-vous bien, c’est un syndicat dominateur et oppressif ! C’est vrai ça, c’est comme les salariés de France Télécom qui se suicident : la faute des syndicats ! Et cette crise financière : la faute des peuples ! Dégueulasse.

De ces deux exemples je retire, d’une part, confirmation de ce que l’on savait déjà : à savoir que les grands media sont les nouveaux chiens de garde, serviles, de la pensée unique. Et d’autre part qu’il n’y a presque plus de travail journalistique sérieux, basé sur une enquête et une connaissance en profondeur : on interroge le gouvernement, ensuite un type qui est d’accord avec celui-ci, deux lignes pour citer un opposant, et puis ça ira on s’en tiendra aux préjugés néo-libéraux. Tout ça est peut-être rédigé par des pigistes (comme on peut se le demander, à en juger au style d’élève appliquée de Première  qu’a Aurélie Collas), eux-mêmes finalement victimes du système d’exploitation qu’ils défendent (comme ces américains pauvres qui ne veulent pas de la sécurité sociale dans leur pays). À quand Le Monde préparé en Chine à bas coût par des étudiants et envoyé en pdf à Paris ? Quant au Nouvel Obs, à le lire je soupçonne qu’il est déjà largement rédigé par un robot.

La dégradation de qualité (style des articles, originalité, information vraie, analyse réfléchie, intelligence…) des journaux français est alarmante, comme l’est celle des politiques de plus en plus ignorants et cyniques, des ingénieurs moins qualifiés qu’avant (à en juger par les difficultés de l’EPR, de Dassault, d’Airbus, de Renault qui n’arrive pas à mettre au point ses batteries et doit faire appel à Nissan)… Déclin inéluctable et inscrit dans les lois historiques ? Ou ne serait-ce pas l’école, justement, avec ses difficultés, qui serait au centre des enjeux, et qu’on devrait soutenir, à travers ses personnels, au lieu des les déconsidérer et de toujours se mettre du côté du manche avec lequel on tape sur les têtes qui échappent encore  au grand nivellement ?

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