Il va sans dire que tout est faux… Il n’aura fallu que quelques coups de semonce pour faire crouler la prétention de notre monde à la véracité. Les acteurs se sont figés, ne sont plus que des masques parlants. On n’a plus jugé utile d’entretenir les décors, laissés à l’abandon, rendus à leur matérialité obtuse.
Quant à moi le hasard m’a saisi tout vif au milieu des rues de Rome. Comme pour aspirer une longue dernière bouffée d’oxygène, ou pour tirer le dernier trait parfumé au cigare capiteux de la vie d’avant, j’ai démesurément allongé le trajet qui devait me ramener chez moi, près de la Piazza Reale di Roma. Voici pour commencer le coronablog de mon confinement les photos de cette dernière nuit. Avec lesquelles je suis parti m’enfouir loin, au coeur de ce siècle.




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