Le vent souffle sur le balcon, soulevant des images et des souvenirs du désert. Peut-être le vide est salvateur, peut-être que surgira du désert la flamme bleue — ou un fin ruisseau, une voix — qui seraient moi.
Ou peut-être que la table rase elle-même fera place, s’ouvrant sur le chaos, les agrégats flottants des visions, des peurs, des pulsions… Il n’y aura rien, mais ce rien aura la forme d’un plein insensé, grouillant, terrifiant…