La Lbatros ou Le Lbatros de Charles Baudelaire en écriture inculsive (L’Albatros de Charles Baudelaire en écriture inclusive)

J’ai entrepris d’améliorer quelques un.e.s des plus grand.e.s textes de la littérature française, en leur appliquant les règles de l’écriture inclusive. Ceci afin de montrer que l’écriture inculsive ne s’oppose pas à la beauté littéraire, bien au contraire : combien plus belles.eaux sont ces textes de ne plus véhiculer les structures séculaires d’asservissement de la femme ! Il est en effet établi scientifiquement (voir références scientifiques ci-dessous) que la grammaire affecte les représentations sociales et les modes de pensée. Ainsi les femmes sont particulièrement respectées et libres et égales à l’homme et aussi bien payées que lui dans les pays non machos dont la langue détient un genre neutre ou n’applique pas la stupide règle latine phallocrate du « masculin qui l’emporte », comme l’Allemand (Allemagne, Autriche, Suisse) l’Anglais (Amérique, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Zimbabwe), l’Arabe (pays arabes) le Kirghize (Kirghizistan), le Russe (Russistan), le Tadjik (Tadjikistant), et tant d’autres pays avancés… De plus les petites filles et petits garçons des écoles françaises et français seront ravi.e.s d’apprendre la nouvelle orthographe Française, et on sait que l’on n’apprend jamais aussi bien.ne.s qu’avec plaisire.
Mais c’est assez parlé, hypocritesse.e lectrice.eur.e, ma.mon semblable ma ou mon soeur ou frère, je te laisse en compagnie de l’une ou l’un de nos plus grand.e.s poétesse.te, purifié.e de ses scories passéistes et réactionnaires.

La Lbatros ou Le Lbatros de Baudelaire

Souvent, pour s’amuser, les femmes ou hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiselles.seaux des mers,
Qui suivent, indolent.e.s compagn.e.on.s de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres a.mers.pères.

À peine les ont-ils déposé.e.s sur les planches,
Que ces reines ou rois de l’azur, maladroit.e.s et honteu.se.s.x,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce.tte voyageu.se.r ailé.e, comme elle ou il est gauche et veule !
Elle ou lui, naguère si belle ou beau, qu’elle ou il est comique et laid.e !
L’une ou l’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, la personne à mobilité réduite qui volait !

La poétesse ou le Poète est semblable à la princesse ou au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’arche.è.r.e ;
Exilé.e sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant.e l’empêchent de marcher.

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