« On dirait que la fatalité veut, dans notre existence, compléter la torture par la dérision ; elle y met toutes les douleurs de la tragédie ; mais pour ne pas nous laisser au moins la dignité du personnage tragique, elle nous réduit dans les détails de la vie au rôle du bouffon. »
Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation
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« On n’a jamais compris selon Nietzsche ce qu’était le tragique : tragique = joyeux. Autre façon de poser la grande équation : vouloir = créer. On n’a pas compris que le tragique était positivité pure et multiple, gaieté dynamique. Tragique est l’affirmation: parce qu’elle affirme le hasard et, du hasard, la nécessité ; parce qu’elle affirme le devenir et, du devenir, l’être ; parce qu’elle affirme le multiple et, du multiple, l’un. Tragique est le coup de dés. Tout le reste est nihilisme, pathos dialectique et chrétien, caricature du tragique, comédie de la mauvaise conscience. » (Deleuze, Nietzsche et la philosophie)