Archives de Tag: poésie

William Carlos Williams, la poésie

                 It is difficult
to get the news from poems
           yet men die miserably everyday
                 for lack
of what is found there.

William Carlos Williams, Asphodel
William Carlos Williams
(J’aime la poésie des très vieux hommes : leurs poèmes ont la paix des choses perdues, et gagnées, de la vie qui est passée sans qu’on sache vraiment pourquoi, comment, et si ce que l’on a fait était juste — et si l’on avait vécu autrement, la vie serait passée pareillement…)

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Dit du Désir (100 prière)

—…
—Quand le coffrage de verre et d’acier a renversé notre sommeil, je t’espérais.
—…
—Nous sommes entrés dans la poussière asphaltique, et les brumes roulées sur la crasse des quartiers. Mais je voyais ton brasier faiblement rougeoyer, aux angles les plus morts : joue, rouge, phare, regard, dissolu, paillettes, tu souriais.
—…
—Tu souris toujours. Au matin je t’avais prié. En moi j’apportais l’ourle de la faim, dans la cité. Seuls les totems-Eiffels du possible surpassaient les nuages, le Sacré-Coeur dégorgeait des foules harassées. Pourtant le liseré de l’horizon rampait encore à notre rencontre, nous avalait. Chaque heure qui passait renouvelait sa faim.
—…
—Mais tu ne m’as tendu que tessons de miroirs, éparpillés dans le jour, éparpillés dans la nuit ! Et je ne savais plus me reconnaître, dans la lumière des couteaux.
—…
—Qui ne s’enivre du vain de te prier?
—…
—Dieu cruel ! Tu as discrédité ma parole, ma prière solennelle à l’ourle de la faim. Tu ne m’as tendu que des miroirs, et mes paupières s’abaissaient sur la débâcle de mon coeur. Sur le silence. Sur la divagation du vrai. Sur la, perte.
—Que veux-tu de plus, de moins ? Ce que tu m’avais supplié de te donner, par trois fois je te l’ai présenté, à travers les brumes tendues et les cordeaux des pluies. Et par trois fois tu m’as renié.

(Dieu d’ironie ! J’ai vu ton sourire dans les fossettes de la nuit, et derrière ce que tu me donnais. Dieu du jeu et du déjouement, du rémissible, du démenti et du retournement — comment sièges-tu, sur si étroite passerelle ?…)

Gerhard Richter

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Rûmî, « La parole qui de l’âme s’élève, sur l’âme forme un voile

Rûmî, La Religion de l'AmourPoème musulman ? bouddhiste ? mystique ? philosophique ? en tout cas, quelle intensité, quelle profondeur spirituelle et intellectuelle, dans ce texte écrit au XIIIème siècle…
« La parole qui de l’âme s’élève, sur l’âme forme un voile
Sur les perles et le rivage de la mer, la langue forme un voile
L’expression de la sagesse est certes un prodigieux soleil
Mais sur le soleil des vérités, l’expression forme un voile
Le monde est écume et les attributs de Dieu comme l’océan
Sur la surface de l’océan, l’écume de ce monde forme un voile
Fends donc l’écume pour arriver à l’eau
Ne regarde pas l’écume de l’océan car elle forme un voile
Aux formes de la terre et aux cieux, ne songe pas
Car les formes de la terre et du temps forment un voile
Brise la coquille des mots pour atteindre la substance du Verbe
Car la chevelure, sur le visage des idoles, forme un voile
Toute pensée dont tu crois qu’elle enlève un voile
Rejette-la, car c’est elle qui alors, devant toi, forme un voile
C’est le signe du miracle de Dieu que ce monde vain
Mais sur la beauté de Dieu, ce signe forme un voile
Bien que notre existence soit un dépôt de Shams de Tabriz
Ce n’est que vulgaire limaille qui sur la mine forme un voile. »
.
Rûmî, traduit par Leili Anvar
.
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Le grain du rêve voltige ainsi que neige capricieuse de printemps : Seamus Heaney

Seamus HeaneyJ’apprenais la mort de Seamus Heaney alors que, coaché par mon ami le poète et dramaturge Richard Sanger, je consacrais une part de mon été à découvrir cette oeuvre couronnée d’un Nobel.
Il y faut franchir une barrière culturelle : la poésie anglo-saxonne est plus narrative, plus factuelle, et se perd moins dans les espaces que la nôtre ; et puis finalement, dépassement des barrières susdites ou universalité de certaines pièces, on y trouve quelques étoiles, des pépites qui dans le flot poétique reflètent le ciel auquel le Français prétend toujours s’adonner.
Ci-dessous, l’une de ces pépites dans sa version originale, puis une modeste traduction très littérale, qu’il me fera plaisir d’amender si l’on m’en fait des suggestions — en particulier, que peuvent être les « spring stations » des fantômes ?

« Voyelles labourées l’une dans l’autre : sol ouvert
Le plus doux février de vingt années:
Bandes de brumes sur les détroits, profond non-bruit
À la merci d’un tracteur hoquetant au loin.
Notre route s’évapore, les acres retournées respirent.
Alors la belle vie pourrait être de traverser un champ,
Et l’art symbolisé par une terre renouvelée sous le soc
Des charrues.  Ma prairie est labourée profondément
De vieux socs ont gorgé le sous-sol de chaque sens
Et je suis chatouillé d’un parfum
De la rose noire fondamentale.
Mais attends… De front avec la brume, vêtus de tabliers de semeuses,
Mes fantômes viennent arpenter leurs stations de printemps.
Le grain du rêve voltige comme la neige capricieuse de Pâques. »

« Vowels ploughed into other: opened ground
The mildest February for twenty years
Is mist bands over furrows, a deep no sound
Vulnerable to distant gargling tractors.
Our road is steaming, the turned-up acres breathe.
Now the good life could be to cross a field
And art a paradigm of earth new from the lathe
Of ploughs. My lea is deeply tilled.
Old ploughsocks gorge the subsoil of each sense
And I am quickened with a redolence
Of the fundamental dark unblown rose.
Wait then… Breasting the mist, in sowers’ aprons,
My ghosts come striding into their spring stations.
The dream grain whirls like freakish Eastern snows. »

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Visage, nébuvisage

Klimt, JudithSous ma caresse ton visage se brouille — nuage de visage…
Au bout de mon sexe la pulsion me liquéfie dans la mer des reptiles,
des bactéries
Tout ce chemin pour revenir là ? À cet espace obscur, tant et tant arpenté ? Ô temps, ô temps… Et les faciès narquois des morts, sur leurs murailles de papiers…
Au moins n’y aura de surprise. Ne serons nul surpris.

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Vraoum ! Badaboum ! Grrrrrrrrraaaaaaouuuuuuummmm… Poème sonore circonstancié (2012)

Toronto Air ShowDes orgues militaires trouent les airs,
Conflagrent les horizons,
Enflamment des suppositoires de vacarme,
Et bombardent de leurs moteurs le lac,
Où autrefois pêchaient les Micmacs.
Elle fait peu de cas de mon travail
La chasse aérienne
De l’exposition canadienne.
Vivement les films du festival,
Ce s’ra plus calme !

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Le rêve des remparts

On ne saura pas« L’affinité de son oeil clivé, avec la lune m’a tout de suite mis sur mes gardes. » Je le disais à ma femme. Peut-être hier au soir ai-je été près d’une mort tragique et vaine. « Charmeur, le personnage sait l’être, et la pyrotechnie de l’intelligence fait oublier le fonds noir qu’on aperçoit… « Ah mon cher… » Le dialogue s’instaure au sommet partagé de deux âmes d’élite… Déploration des temps présent ! Comment lui refuser l’assentiment ? Les marches, la lente montée un peu angoissante, et lui, sa voix qui descend un peu rauque, un peu haletante, de se couler ainsi sur les murs de salpêtre… Juste le temps d’une contemplation partagée, d’une extase divine — du haut des remparts… Le vertige quadruple l’espace… On s’en veut de céder à une paranoïa qui va croissant, il est vrai que le spectacle est à couper le souffle… Et large le rempart, comme du haut du donjon de Frédérique, où souvent le vide m’a happé, appelé le coeur… Lui, il ne sait plus trop ce qu’il dit, c’est étrange, c’est étrange, c’est bien étrange, je mets un genou en terre, je prétexte le vertige, je m’étale sur le large rempart d’une manière qu’on ne pourra me détacher… Quelle déception dans le croissant de son oeil ! Ô lâche… Il n’hésite plus sur ses mots, le fil de sa sentence s’est refait raide et droit, sa voix tombe comme une guillotine que la politesse ne fait que tremper outre de cinglement. Moi je remets son mépris à plus tard, il serait trop bête de mourir ici-bas, précipité par cet inconnu démoniaque… Il s’en faudrait d’une seconde, mais non, d’un bond, quel bond, vers l’escalier ! »
Pourquoi ne puis-je jamais rester à la maison ? me dit ma femme, pourquoi faut-il que toujours  je veuille les villes d’or là haut voir ? Je n’aime jamais les récits de rêve, en littérature.

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JOUR DES MORTS, un poème de Paul Celan

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Qu’est-ce que j’ai
fait ?
Ensemencé la nuit, comme s’il pouvait
y en avoir d’autres, plus nocturnes
que celle-ci.

Vol d’oiseau, vol de pierres, mille
Voies décrites. Des regards,
cueillis et ravis. La mer

goûtée, entièrement bue et rêvée. Une heure,
assombrie d’âmes. La suivante, lumière automnale,
offerte à un sentiment
aveugle, qui allait son chemin. D’autres, beaucoup d’autres,
sans lieu, avec leur propre pesanteur : aperçues, contournées,Des blocs erratiques, des étoiles,
noirs et plein de langage : nommés
d’un serment tu jusqu’à le rompre.

Et une fois (quand ? cela aussi est oublié) :
éprouvé le harpon,
là où le pouls osait la syncope.

Paul Celan, « Jour des morts », in Grille de Parole, Trad. Martine Broda
(…à lire au creux de la corolle de la nuit…)

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Mais à qui sont ces sentiments dont mon coeur est lardé !?

Tourments d'amour

Il faudra aller à la fin de l’article pour comprendre ce que que font ici ces tartelettes…

IL EN EST QUI CROIENT SOUFFRIR d’amour… Ô dicibles délices ! Ô maux si-z-idiosyncrazyques ! Ô parce que c’était émoi ! Parce que c’était étroit !
Ils ne veulent pas savoir, les roués naïfs, que les laisses de leurs affres ont été tendues et écrites depuis plus de dix ou vingt ou trente siècles, qu’ils ne font que bégayer des stances tôt prescrites, à la manière des touches couinantes d’une vieille machine à écrire… On lira, pour s’en convaincre, ces — néanmoins — belles descriptions des tourments de l’amour, par Guillaume de Lorris, dans le Roman de la Rose, au XIIIème siècle. Elles ne sont pas sans provoquer quelques échos, au long des corridors des siècles, avec les sonnets d’une Louise Labé…  Louise Labé que d’ailleurs Mireille Huchon soupçonne d’être une « créature de papier »… Mais lequel d’entre nous peut en dire autrement ?

Roman de la Rose, Guillaume de Lorris

C’est la bataille, c’est l’ardure,                              C’est la bataille, le tourment,
C’est li contens qui tous jors dure.              C’est le combat qui toujours dure,
Amans n’aura jà ce qu’il quiert      L’amant n’aura jamais ce qu’il demande;
Tous jors li faut, jà en pez n’iert;     Toujours le manque, jamais la paix,
Jà fin ne prendra ceste guerre                  Jamais ne prendra fin cette guerre
Tant cum l’en veille la pez querre.              Tant qu’il en espèrera la paix.
Quant ce vendra qu’il sera nuis,                         Et puis quand il sera nuit ,
Lors auras plus de mil anuis:                Lors il souffrira plus de mille maux ;
Tu te coucheras en ton lit                            En vain te coucheras sur ton lit
Où tu auras poi de délit;                             Où tu auras peu de répit;
Car quant tu cuideras dormir,                       Car quand tu croiras dormir,
Tu commenceras à fremir,                            Vite à frémir tu recommenceras,
A tresaillir, à demener,                               A tressaillir, te démener,
Sor costé t’estovra torner,                               Sur un côté te retourner,
Une heure envers, autre eure adens,                Une heure pile, une autre face,
Cum fait hons qui a mal as dens.         Comme un homme que dent tracasse.
Lors te vendra en remembrance                   Alors viendra dans ton souvenir
Et la façon et la semblance                         Et la manière, et l’apparence
A cui nule ne s’apareille.                            Qui n’a jamais eu sa pareille,
Si te dirai fiere merveille:             Je vais te dire quelque chose d’incroyable :
Tex fois sera qu’il t’iert avis                         Tantôt tu croiras embrasser
Que tu tendras cele au cler vis                        Ta belle amante au clair visage
Entre tes bras tretoute nue,                               Entre tes bras tretoute nue,
Ausinc cum s’el ert devenue                                  Pensant qu’elle soit devenue
Du tout t’amie et ta compaigne;                   Pour de bon ta mie et compagne.
Lors feras chatiaus en Espaigne        Lors tu bâtiras des châteaux Espagne,
Dans ce songe doux et plaisant.           Perdu dans ce songe doux et plaisant,
Et auras joie de noient,                                     Et de rien tu te feras joie,
Tant cum tu iras foloiant                               En t’en allant folâtrer
En la pensée delitable                                     Dans une pensée délicieuse
Où il n’a fors mençonges et fable;        Qui n’est que mensonge et que fable.
Mès poi i porras demorer.                               Mais tôt s’évanouit ce leurre.
Lors commenceras à plorer,                          Alors recommenceras à pleurer,
Et diras: Diex! ai-ge songié?                    Et diras «Dieu, ai-je rêvé ?
Qu’est-ice, où estoie-gié?                                Où étais-je? Qu’est-ce que j’ai ?
Ceste pensée, dont me vint?                         D’où donc me vint cette pensée ?

(Les tourments d’amour, en tout cas, il y a belle lurette que les antillais, instruits par une sagesse pratique qui leur vient de la déportation et de la survie dans l’esclavage, en ont fait des gâteaux. De délicieux gâteaux, que de vieilles dames rabougries, qui semblent tombées d’un soleil de madras et de dents gâtées sur les roseaux de cannes à sucre, vous vendent à l’embarcadère de Terre-de-Haut des Saintes… C’est qu’on avait peu d’appétence aux souffrances morales, quand on coupait la canne à coups de fouets sur les épaules ; ils savent, ces sages pâtissiers, que le monde n’est pas de la tarte — mais qu’il est une île, même pas fourrée au coco.)

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À la Librairie des Colonnes, Tanger

Librairie des Colonnes, TangerLe nom frappe l’imagination, on y entre comme dans un portique, dans une académie, et alors la verticalité des rayonnages s’en empreint de majesté et presque de religiosité : ce sont eux, les livres, qui font ces colonnes d’où sourdra, avec un peu de chance, la parole de beauté, la parole de sacre, la parole de dénigrement, la parole de narration, la parole d’affabulation, la parole de commentaire, la parole de révélation, la parole d’explication, la parole d’apaisement ou au contraire celle d’exacerbation, d’enivrement…
Il y avait le Jérôme de Martinet, ce n’est pas courant. Bon augure.

Pour moi, qui suis parti de tant de temps de France, et qui entends vanter des livres sur lesquels il me faut parfois des années avant de pouvoir mettre la main, c’était l’occasion d’en feuilleter plusieurs à la fois, de ceux que les critiques recommandaient, et dont ils avaient excité mon esprit. Et en effet, que des bons livres. Pourtant, après une heure de butinage, la déception s’est installée… Quelle dimension manquait, à tous ces ouvrages, à toutes ces feuilles échappées de la littératures française contemporaine ? Il ne m’a pas fallu longtemps pour le repérer : absentes, la prosodie, l’euphonie, la cadence, le rythme, l’invention verbale — absente, en un mot, la poésie ! Son occultation presque totale dans la vie littéraire française a les effets appauvrissants que l’on pouvait tristement prévoir. (Qui lit encore la poésie ? même les professeurs de lettres, au lycée et à l’université, qui l’enseignent, n’ouvrent jamais un livre d’un poète dans leur privé, à part une minuscule minorité) Absente la dimension poétique et prosodique, l’entransement, il ne reste plus à tous ces livres que les dimensions narrative et, pour le style, la rhétorique.  Pas d’expérience de langage, la langue ne parle plus en dehors de ce qu’elle dit, renoncement à l’ensorcellement.
Je suis sorti avec la récente Histoire du Maroc, de Daniel Rivet. Ma femme s’est saisie de Paul Bowles et Edith Warton.
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